Macron a fait son trou

La préface de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :

L’ami Ignace n’a pas qu’un petit nom charmant. Il est un garçon surprenant qui, non seulement mérite d’être connu, mais, aussi, d’être étudié. À chaque fois que je pense à lui, je me demande comment quelqu’un d’aussi bien élevé, d’aussi affable, d’aussi bon et prévenant à l’égard des uns peut avoir un coup de crayon aussi féroce et un humour aussi mordant à l’encontre des autres…

Certains répondront banalement que dans chaque être humain, il y a deux personnalités qui sommeillent… Réponse facile, trop confortable pour être recevable. Mais arrêtons-là la psycho à deux balles. Ignace mérite bien mieux.

Notre homme, en fait, sait faire la part des choses. Il ne prend pas les vessies pour des lanternes. Il sait où est le véritable « camp du bien » et par conséquent, où est le vrai « camp du mal ». Bien sûr, son classement n’est pas le même que celui de la bien-pensance institutionnalisée.

Son « camp du bien », c’est celui de la droite de convictions ; son « camp du mal », celui du centre mou et de la gauche de compromissions. Son objectif est simple, faire gagner le premier au détriment du second. Pour cela, il a deux atouts : son cerveau hardi et son arsenal, à savoir sa trousse de crayons de couleurs…

Être l’éditeur d’un tel dessinateur n’est pas toujours facile… Son premier album, Apocalypse Flamby, a bien failli faire un flop. Nous étions alors à la fin de l’année 2016. Il s’agissait, dans la perspective de la présidentielle du mois d’avril suivant, d’un réquisitoire contre le pathétique quinquennat de François Hollande, en voie d’achèvement. Tout le monde pensait alors, à défaut de le souhaiter, que le calamiteux président sortant allait solliciter un second mandat. Mais deux jours après la sortie de l’album de l’imprimerie, Hollande annonçait qu’il renonçait à se représenter. « Cata » pour l’auteur et aussi pour l’éditeur… Il devait être écrit quelque part que les facéties du « mou de Tulle » nous enquiquineraient jusqu’à la fin !

Un tel coup du sort en aurait découragé plus d’un. Mais il en faut plus pour ébranler notre Ignace. Durant les sept années qui suivirent, il récidiva, à l’approche de Noël, en proposant un nouvel album.

Voici donc le septième de ces annuels recueils « ignaciens ». Vous le tenez dans vos mains et, je n’en doute pas, vous êtes impatient d’aller plus loin, de le feuilleter, de le dévorer. Par conséquent, je ne vous imposerai pas plus longtemps cette préface. Sur le champ, je me retire et vous laisse seul en compagnie de l’ami Ignace… Bonne lecture !

Ignace par Ignace

 

La guerre ? Nous sommes prêts !

L’introduction d’Ignace :

Nous sommes en guerre ! » L’exécutif est toujours aussi mobilisé. La campagne anti covid bat son plein, presque tout le monde est « vacciné » et « re-vacciné ». Certains portent encore le masque dans les lieux publics alors que le virus se fait si discret depuis un an.

Malgré tout, sur les conseils de McKinsey, lui-même inspiré par Moderna,  le gouvernement reste intraitable !

Entretemps il y a eu le conflit en Ukraine. La France, planquée derrière les États-Unis, a armé militairement le pays de Zelensky et déclaré « une guerre économique et financière totale à la Russie ».

Effet boomerang, nous sommes privés de gaz russe et d’électricité. Ce qui enfonce davantage les Français dans la crise du pouvoir d’achat.

Fait aggravant, l’affaire Nahel a soulevé les jeunes des cités dans tout le pays. Ils ont brûlé et pillé magasins et bâtiments publics, laissant une lourde ardoise qui ne fait qu’augmenter la dette.

Et puis il y a cette guerre au Proche-Orient, génératrice de ten-sions entre ces communautés que nous avons si généreusement accueillies.

Enfin, ce drame de Crépol avec le meurtre de Thomas. Drame que l’exécutif pense résoudre en dissolvant des « groupuscules d’ultra droite » révoltés par cette insécurité dont sont victimes les Français.

Nous sommes en guerre, certes, mais le problème, c’est que Ma-cron s’est trompé d’ennemi !

Prenons le parti d’en rire, et à ce sujet, ne nous trompons pas de bouffon !

« Nous sommes en dette ! »

Chaque année, un peu avant Noël, paraît l’album des dessins publié par le célèbre dessinateur de presse Ignace dans les média non-conformistes comme Média Presse infos ou TV Libertés.

Plus de 400 dessins, tous aussi incisifs, vous reppelleront les événements qui se sont déroulés entre décembre 2021 et novembre 2022.

C’est donc le cinquième album que publie Synthèse éditions. Celui-ci est un cadeau idéal que vous pouvez faire à vos amis à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Préface d’Alain Escada, président de Civitas.

Pass sanitaire forever !

Voici le 4e recueil annuel des dessins d’Ignace parus sur Médias presse info et sur TV Libertés.

La préface de Philippe Randa :

Ignace :  côté pile excentrique,  côté face féroce !

Tous ceux qui connaissent Ignace ne seront pas sur-pris : cette préface, voilà longtemps que son éditeur et lui-même avaient décidés de me la demander…

Pourquoi pas ! Quelques semaines pour réunir les des-sins, les classer, les mettre en page, réaliser la couver-ture… Ah oui, mais et la préface ?

– Allô, Ignace ? Philippe te l’a envoyée ?

– Euh, non !

– Mais tu la lui as demandé ?

– Ah ! Euh, c’est que tu ne m’as pas donné son numéro.

– Mais si !

– Ah !

Est-il utile de préciser que depuis 4 décennies que je connais Ignace et que notre amitié ne s’est jamais dé-mentie, j’ai bien dû lui donner mon numéro vingt-six mille fois… au moins !

C’est donc la veille de l’envoi de ce livre chez l’im-primeur que, branle-bas d’appel, j’apprends la deman-de et son… extrême urgence !

Ignace, l’éternel tête en l’air ? On préfèrera plutôt dire, par une charité qu’il voudrait aussi chrétienne que pos-sible : toujours le nez dans ses dessins ! Ce qui est (aussi) assez proche de la réalité.

Ignace, côté pile et côté face, donc !

Laissons le soin à ses amis de lui pardonner ses facéties qui leur font chaque fois de bons souvenirs à se racon-ter et intéressons-nous à ce nouvel album que j’ai tout de même, ne soyons pas ingrat, eu le privilège de décou-vrir avant tout le monde.

Après l’Apocalypse Flamby (haro sur François Hollan-de), La crise de Jupiter (haro sur Emmanuel Ma-cron), Dictature sanitaire « la vie est bêle » (haro sur le virus qui rend fou), voici donc Pass sanitaire fore-ver ! dans lequel il se déchaîne contre le harcèlement sanitaire avec des phrases illustrant ses dessins bien plus mortelles que cette pandémie du Covid dont la ges-tion nous aura fait passer, davantage que les attentats du 11 septembre 2001, dans un XXIe siècle pour l’heure assez peu ragoûtant.

Jugez-en : « Cruelle, inhumaine, monstrueuse… Non à la Vaxomachie !!! » avec un Macron au rictus démoniaque, habillé en toréador, brandissant une seringue-épée au-dessus d’une cape rouge ou encore fustigeant ceux qui l’accusent de dictature : « La démocratie, c’est faites-vous vacciner et fermez-la ! » en passant par « Le mar-tyre de St Sébastian » représenté au IIIe siècle le corps criblé de flèche… et au XXIe siècle criblé de seringues !

Son aîné, le dessinateur Konk avait immortalisé à ja-mais les ravages d’un dessin de presse avec sa phrase « Un bon dessin vaut mieux qu’on long discours ! »

Je ne peux donc que conclure avec une autre vérité : « Un bon album n’a pas (surtout pas) besoin d’une longue préface ! »

Seul un Pass politiquement incorrrect (disponible dans toutes les bonnes librairies) est indispensable pour sa lecture ; profitez-en vite… des fois que…

Philippe Randa

Directeur du site de la réinformaton européenne EuroLibertés.

Dictature sanitaire La vie est « bêle »

Tous les jours, dans différents médias non-conformistes, Ignace, dessinateur de talent, croque avec à-propos et insolence l’actualité.

Dans ce nouvel album, vous retrouverez ses meilleurs dessins de l’année 2020. Un régal.

220 pages, nov. 2020, 24 €.

Ajoutez pour un livre : 6,00 € de port. À partir de deux livres : 8,00 € de port

 

La crise de Jupiter

Après le succés d’Apocalypse Flamby, paru en 2016, quelques mois avant la Présidentille, voici les trois derniers mois de Hollande et les quinze premiers du règne de Jupiter croqués par Ignace, le dessinateur taquin de TV Libertés et de Media presse info, notre ami Ignace. Un album à mettre entre toutes les mains…

Apocalypse Flamby

En 2012, on avait échappé au libidineux DSK, à l’austère Aubry et à l’arrogant Sarkozy. Aucun de ces dévots de Bruxelles n’étant capable de sauver la Patrie, l’élection de François Hollande devenait presque une bonne surprise.

Le président normal paraissait plus sympa. Et puis son entourage nous l’assurait : il a beaucoup d’humour ! Sauf que depuis son élection, cet humour est largement surclassé par des bourdes et gaucheries en tout genre. Chacun garde en mémoire ses discours sous la pluie, l’affaire Léonarda, son costume de travers, la tragédie Trierweiler, ses virées nocturnes en scooter, le livre confidences à scandale, ses gaffes protocolaires… La liste est loin d’être exhaustive et les Français ont l’impression d’avoir Mister Bean à l’Élysée. Un Mister Bean qui fait rire sur le coup mais inquiète à long terme. Il est devenu à la fois le président le plus désopilant et le plus impopulaire de la cinquième république.

Si plus personne ne veut de lui aux commandes, sa bonhomie apparente et sa drôlerie atténuent sans doute la colère du peuple. Pour les dessinateurs de presse en tout cas, le personnage est à croquer, délicieux, onctueux, succulent… à tel point qu’il nous fédère bien au-delà des frontières politiques. Ce qui m’a permis de sortir du ghetto politiquement incorrect, d’échanger sur le net avec des collègues et de participer à plusieurs festivals de dessin de presse.

Dans un contexte plus douloureux, c’est aussi sous Hollande, lors de l’affaire Méric, que Maître Gardères, l’avocat écolo, est allé défendre le nationaliste Serge Ayoub. Raison pour laquelle je leur ai demandé la faveur de témoigner dans ce recueil. Qu’ils en soient vivement remerciés.

Quant à Hollande, sa présidence aura malgré tout suscité le rire ensemble. On n’ira pas jusqu’à le remercier, ni dire que c’est une crème, sauf bien sûr si elle est gélatineuse et généreusement nappée de caramel.

IGNACE :
Dessinateur de presse depuis 1998. Il collabore aux journaux et revues l’Action française, les Cahiers Saint Raphaël, SOS Tout-Petits, et aux sites TV Libertés et Médias Presse Info.